Carte de vigilance météo

Vigilance météorologique

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Climatologie

Le bilan des saisons cycloniques passées

  • Saison cyclonique 2022-2023

    GABRIELLE
  • Saison cyclonique 2021-2022

    DOVI
  • Saison cyclonique 2020-2021

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  • Saison cyclonique 2014-2015

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  • Saison cyclonique 2013-2014

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  • Saison cyclonique 2012-2013

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  • Saison cyclonique 2011-2012

    JASMINE
  • Saison cyclonique 2010-2011

    VANIA
  • Saison cyclonique 2009-2010

    TOMAS ET ULUI
  • Saison cyclonique 2008-2009

    JASPER
  • Saison cyclonique 2007-2008

    FUNA
  • Saison cyclonique 2006-2007

    BECKY
  • Saison cyclonique 2005-2006

    JIM
  • Saison cyclonique 2004-2005

    OLAF

Climat à Wallis et Futuna

Les îles de Wallis et Futuna ont un climat tropical maritime caractérisé par une chaleur et une humidité importantes. Les précipitations y sont abondantes et le ciel est souvent chargé.

Il s'agit d'un climat très régulier : les saisons sont à peine marquées et il n'y a donc pas de saison sèche proprement dite (les précipitations sont toutefois légèrement moins importantes de juin à septembre).
Les variations diurnes et en particulier l'amplitude thermique sont, elles aussi, très faibles.


PRECIPITATIONS MENSUELLES
(moyennes 1991-2020)
Hihifo
Graphique pluie Hihifo
Maopoopo
Graphique pluie Maopoopo

TEMPERATURES MENSUELLES
(moyennes 1991-2020)
Hihifo
Graphique temperatures Hihifo
Maopoopo
Graphique temperatures Maopoopo

Records pour les stations du réseau Météo-France

  • Températures

Température minimale : 17,6°C à Malaetoli le 1er juin 1987

Température maximale : 35,2°C à Malaetoli le 12 avril 2009

  • Précipitations

Précipitations en 24 heures : 674,9 mm à Maopoopo le 26 décembre 1986 (cyclone Raja)

Précipitations sur un mois : 1771,4 mm à Salauniu-Leava en décembre 1986.

  • Vent

Vent instantané (rafales) : 140 km/h à Maopoopo le 27 mars 1980 (dépression tropicale forte Val)

  • Pression

Pression minimale : 969,2 hPa à Maopoopo le 27 décembre 1986 (cyclone Raja)

Attention : Lors du passage d’un cyclone, il arrive que les capteurs ne résistent pas. Les valeurs maximales mesurées ne correspondent pas alors aux valeurs maximales atteintes. Il est donc probable que le record ait été battu lors du passage de Tomas (mars 2010).

Climat en Nouvelle-Calédonie

La Nouvelle-Calédonie est située dans le Pacifique Sud-Ouest, à environ 1 500 km des côtes australiennes, juste au-dessus du tropique du Capricorne.
Son climat est globalement hospitalier, à l'exception d'évènements extrêmes comme peuvent l'être les cyclones et dépressions tropicales.

Pour en savoir plus sur le climat du Pacifique Sud-Ouest

Changement climatique

tendanceEvolution des températures minimales et maximales calculée sur 1970-2009 (40 ans)

Comment les températures ont-elles évolué  ?

La carte ci-dessus présente l'évolution des températures minimales (Tn) et des températures maximales (Tx) observées en différents endroits de la Nouvelle-Calédonie au cours des quarante dernières années.

Toutes les stations de notre réseau de mesures ne nous permettent pas d'apprécier précisément l'évolution passée du climat calédonien et d'en calculer les tendances : la période de mesures doit être suffisamment longue (40 ans) ; les données doivent être complètes et de bonne qualité.

Nos calculs montrent que les tendances observées sur les températures minimales et maximales sont positives, ce qui traduit le fait que le climat calédonien s'est réchauffé au cours des quarante dernières années : l'augmentation est estimée à + 1,2 °C pour les minimales et + 0,9 °C pour les maximales en 40 ans. Des tests statistiques indiquent que cette tendance est significative, c'est-à-dire qu'elle se distingue de la variabilité d'une année sur l'autre. On remarque aussi que ce changement est quasiment uniforme à l'échelle de la Nouvelle Calédonie : on ne peut pas raisonnablement affirmer que telle partie du Pays s'est réchauffée plus vite que les autres.

Ces estimations sont corroborées par les différentes observations mises en exergue dans le dernier rapport du Groupe Intergouvernemental d'Experts sur l'Evolution du Climat Il est donc très probable que la cause principale du réchauffement du climat calédonien au cours des quarante dernières années soit l'augmentation globale de la concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère.

Notre travail n'est pas terminé puisque de nombreuses données, vieilles de 150 ans, et archivées dans nos locaux, sont en attente de digitalisation pour être intégrées dans la base de données de Météo-France. Ce travail laborieux, mais ô combien nécessaire, nous permettra par la suite d'évaluer l'évolution du climat calédonien sur une plus longue période et d'analyser les causes de ces variations.

Comment les précipitations ont-elles évolué ?

Si aucune carte n’est présentée pour illustrer les variations des précipitations au cours des dernières décennies, c’est parce que nos calculs n’ont pas mis en évidence de tendance significative sur le régime des pluies : aucune région ne s’est humidifiée ou asséchée en moyenne au cours des 50 dernières années.

Comment sont évaluées ces tendances ?

Pour mettre en évidence les tendances climatiques passées, les climatologues de Météo-France disposent de longues séries de données de températures et de précipitations mesurées en plusieurs endroits de la Nouvelle-Calédonie par un réseau de stations automatiques et d’observateurs volontaires. Sur la période 1961-2008, on dénombre environ une trentaine de postes pluviométriques et une quinzaine de points de mesures pour les températures pour la période 1970-2009.

Bien que nos contrôles quotidiens nous permettent de disposer de données très fiables, des déplacements de postes (suivant l'altitude par exemple), des changements de capteurs ou des modifications brutales dans l’environnement de la station (comme la construction d’un parking à proximité d’une sonde de température !) peuvent induire des discontinuités artificielles (extra-climatiques) dans les séries de données qui sont du même ordre de grandeurs que les variations climatiques que l’on cherche à mettre en évidence.

Pour débarrasser ces jeux de données de ces artefacts, la Division Climatologie du service météo de la Nouvelle-Calédonie a recours à une méthode d'homogénéisation, appelée PRODIGE, fruit de plusieurs années de recherche de la part des statisticiens de Météo-France. Les données de la carte ci-dessus sont les résultats de l’utilisation de cette méthode.

Pourquoi évaluer ces tendances ?

Ces séries de températures et de précipitations servent de base aux études de Météo-France et de ses partenaires scientifiques pour étudier les différentes sources de variabilité du climat calédonien et permettre d'esquisser des projections climatiques pour la Nouvelle-Calédonie à l’horizon 2050-2100.

Date de l'étude : 2012.

 

Généralités

La climatologie est l’étude du climat, c’est-à-dire des conditions météorologiques sur de longues périodes. Elle peut être abordée du point de vue de nombreuses disciplines scientifiques : astrophysique, océanographie, chimie, biologie, etc.

En météorologie, la climatologie correspond à l’étude de longues séries de données météorologiques observées : les climatologues font « parler » ces données en effectuant des statistiques parfois très complexes puis ils interprètent les résultats afin de donner des informations sur les conditions météorologiques d’une période… passée ou à venir. En effet, en étudiant les paramètres observés, les climatologues mettent en évidence des tendances d’évolution qu’ils extrapolent ensuite pour essayer d’envisager l’avenir.

La climatologie permet donc de caractériser le climat général

  • selon des zones géographiques - le climat subtropical de la Nouvelle-Calédonie est par exemple différent de celui tempéré de Nouvelle-Zélande, ou les conditions météorologiques de la côte Ouest sont globalement plus sèches que celles de la côte Est (plus d'informations sur le climat en Nouvelle-Calédonie et à Wallis-et-Futuna) ;
  • ou dans le temps - les températures en Nouvelle-Calédonie sont plus élevées qu’il y a 40 ans (consulter la partie Changement climatique).


Elle permet également de situer les conditions météorologiques du moment par rapport à une « normale » qui correspond aux conditions auxquelles on peut s’attendre. On peut ainsi à chaque instant évaluer si les conditions sont au-dessus, conformes ou en dessous des normales.
Les prévisions saisonnières tout comme les bilans climatiques s’appuient sur cette comparaison aux normales, les premières pour caractériser les conditions des trois mois à venir et les seconds pour caractériser les conditions du mois ou de l’année précédent(e).

Pour consulter les prévisions saisonnières en Nouvelle-Calédonie, cliquez ici, et à Wallis et Futuna, cliquez .
Pour consulter les bilans climatiques de Nouvelle-Calédonie, c’est ici, et ceux de Wallis et Futuna, c’est .

point d interro 30px Qu’est-ce qu’une normale ?
Il s’agit d’une moyenne (de n’importe quel paramètre) calculée sur 30 ans. Cette période est en effet considérée comme idéale pour servir de référence :
  • sur une période plus courte, les normales ne seraient pas représentatives ;
  • sur une période plus longue, elles risqueraient d’inclure des évolutions qui relèvent davantage du changement climatique.

Les normales climatologiques sont recalculées tous les 10 ans (actuellement, on utilise les normales 1991-2020). En effet, les évaluations effectuées dans les bilans mensuels et annuels n’ont de sens que par rapport à des normales proche, c'est à dire par rapport aux 30 dernières années : si on compare les conditions actuelles par exemple aux normales d’il y a 50 ans, on est alors dans l’étude du changement climatique.  


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