En 1873, l’Organisation Météorologique Internationale, organisme qui a précédé l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), a été créée. Depuis 150 ans, les services météorologiques et hydrologiques nationaux recueillent et normalisent les données sur lesquelles reposent les prévisions météorologiques. Notre service local participe à cette coopération internationale
Dans la cadre de la Journée Météorologique Mondiale, qui a pour thème « L’avenir du temps, du climat et de l’eau à travers les générations », nous vous proposons un retour dans l’histoire du Service de la Météorologie de la Nouvelle-Calédonie.
Des premières observations météorologiques sont effectuées par M. Adam Kulczycki, directeur de l’observatoire de Port de France.
Entre 1863 et 1923, les relevés météorologiques sont réalisés par des médecins et pharmaciens de Fort Constantine (devenu ensuite l’hôpital G. Bourret).
Durant cette période, en 1903, un médecin retraité de la Marine Nationale, le docteur Mialaret, décide de mettre en place le 1er réseau de postes climatologiques du Territoire, en centralisant toutes les observations de la Nouvelle-Calédonie. Il réalise la climatologie de la Nouvelle-Calédonie et ce, jusqu’à son décès, en 1918.
A partir de 1916, des professeurs des écoles et collèges reprennent le travail du docteur Mialaret : centralisation des observations et climatologie. Mais le rôle du corps enseignant ne se limite pas à ces tâches, ils réalisent également des observations, comme à l’école de la Vallée des Colons entre 1931 et 1945.
L’arrêté du gouvernement de Nouvelle-Calédonie du 24 mai crée et organise le Service Météorologique de la Nouvelle-Calédonie.
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Arrêté du 24 mai 1939 |
C’est en effet à cette époque que la compagnie Pan American World Airways organise les premières liaisons aériennes commerciales entre les États-Unis d’Amérique et la Nouvelle-Zélande avec escale à Nouméa et qu’il s’avère nécessaire de lui fournir une assistance météorologique.
Le Service de la Météorologie s’installe sur l’île Nou le 1er septembre 1939, à côté de la 1ère hydrobase de la Panair.
Les paramètres mesurés à Nouville sont la pluie, la température, la pression, l’humidité, le vent l’évaporation et l’insolation. Des sondages en altitude sont également réalisés.
L'hydrobase de Nouméa - Source : Direction de l'aviation Civile
En 1943, la station de Nouville ferme ses portes après le départ de son responsable.
Jusqu’à la fin de la seconde guerre mondiale, l’assistance météorologique est fournie par les forces armées basées à l’hydrobase de Nouméa et à Tontouta.
Le Service Météorologique local est pris en charge par la Météorologie Nationale. Ce service comprend le centre régional de Nouméa, la station d’aérodrome de Tontouta et le poste de Mata-Utu aux îles Wallis. Les bureaux de la direction sont installés dans les locaux du Haut-Commissariat.
Les bureaux de la direction et le centre régional de Nouméa se regroupent et s’installent au Faubourg-Blanchot sur la colline « aux santals ». Le chef de service est M . J. Giovannelli.
La station de Nouméa en 1955
Des stations où officiaient des agents détachés sont créés sur le territoire :
Pour compléter ce réseau de mesure, des postes tenus par des particuliers bénévoles (souvent des gendarmes, postiers, missionnaires, etc.) et mesurant principalement les précipitations et les températures sont mis en place.
Et en 1962, un premier radar est installé à Nouméa.
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De 1962 à nos jours, le réseau a continué d'évoluer. Les différentes avancées technologiques, comme l’amélioration des stations automatiques, de la transmission des données, le développement des satellites... ont entraîné l’augmentation des points de mesure sur le territoire et la fermeture des stations où officiaient des agents détachés.
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La météorologie entre 1965 et 1970 |
Le statut de l'établissement a également changé au cours des années. En 1992, le Service Territorial de la Météorologie est créé. Puis en 1993, le gouvernement de Nouvelle-Calédonie confie l’exercice de cette compétence par convention à Météo-France.
La station de Nouméa en 1992
Désormais, ce sont 65 agents répartis à Nouméa et à Wallis-et-Futuna qui réalisent l’ensemble des activités nécessaire au fonctionnement du service de la météorologie. Leur travail, utile au quotidien pour les calédoniens, contribue également à la Veille Météorologique Mondiale, coordonnée par l'OMM.
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AVIS DE CONCOURS |
![]() Maintenance de la station du Phare Amédée |
2 postes de TECHNICIEN(NE)S SUPÉRIEUR(E)S DE LA MÉTÉOROLOGIE filière "INSTRUMENTS ET INSTALLATIONS"
Au SERVICE MÉTÉO ET CLIMAT DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE
Date limite d'inscription : mercredi 5 avril 2023
Réunion d'informations sur le métier des techniciens de maintenance : jeudi 16 mars 2023 à 18h (sur inscription : https://forms.gle/XagVYLXwvuMSfFpX7)
POURQUOI CANDIDATER ?
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Après votre formation, vous serez titularisé(e) dans le corps des Techniciens Supérieurs de la Météorologie (engagement de 5 ans au service de la Nouvelle-Calédonie). |
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POUR QUEL MÉTIER ?
Le filière "Instruments et installations" des Techniciens Supérieurs de la Météorologie (TSI) permet d'accéder aux métiers de la maintenance des équipements d'observation.
A l'issue de la formation, vous serez affecté(e) sur un poste de maintenance où vous déploierez et maintiendrez des équipements variés : stations de surface (thermomètre, pluviomètre, anémomètre, télémètre...), système automatique de radiosondage et générateur d'hydrogène, réceptions satellites, réseau foudre, radars...
Vouv vous se déplacerez sur tout le Pays (Grande-Terre, Loyauté, Iles des Pins, Bélep, Chesterfield et Surprise)
Des passerelles vers d'autres métiers de la météorologie pourraient se présenter en cours de carrière.
![]() Maintenance du télémètre à l'aérodrome de Ouanaham (Lifou) |
![]() Maintenance du capteur vent de la station de Nouméa |
QUELQUES CHIFFRES CLÉS
60 nombre d'agents travaillant au service Météo et Climat de Nouvelle-Calédonie. |
7 nombre de techniciens composant l'équipe que vous intégrerez. |
250 nombre de paramètres mesurés |
60 nombre de postes automatiques répartis sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie avec des postes situés sur des îlots isolés comme Chesterfield. |
5 nombre de capteurs de détection de la foudre répartis sur l’ensemble du territoire |
2 nombre de radar composant actuellement le réseau de la Nouvelle-Calédonie, avec un projet de renouvellement et de ré-implantation d’un radar dans le Nord. |
Le Cyclone Tropical Très Intense ERICA a longé la Grande-Terre le 13 et 14 mars 2003. Il a été un cyclone exceptionnellement violent et ravageur pour la Nouvelle-Calédonie, tant par les vents enregistrés que par les zones affectées.
L’ensemble de la Grande-Terre a connu des vents de force cyclonique. Seules les Loyauté ont été quelque peu épargnées, mais malgré tout, à Maré, les vents maximums ont été supérieurs à ceux enregistrés durant le passage du Cyclone Tropical BENI (janvier 2003).
Trajectoire du Cyclone Tropical Très Intense ERICA
Début mars - une dépression se forme près de l’Australie. Elle se renforce rapidement et devient dépression tropicale modérée : le centre de Brisbane la nomme ERICA.
Elle amorce ensuite un déplacement vers le nord-est et s’affaiblit, redevenant une dépression tropicale faible.
Le lundi 10 mars à 17h - La dépression tropicale se renforce et redevient la dépression tropicale modérée ERICA. Elle se situe alors au sud des Salomon et elle incurve sa trajectoire vers le sud-est.
Position | Pression minimale au centre | Vent moyen maximal |
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12,10 ° Sud / 157,87 °Est | 996,2 hPa | 40,3 kt (74,6 km/h) |
Le mardi 11 mars à 11h - ERICA atteint le stade de dépression tropicale forte. À ce même moment, elle pénètre dans la zone d’alerte de Nouvelle-Calédonie.
Position | Pression minimale au centre | Vent moyen maximal |
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13,07 ° Sud / 158,43 °Est | 987,2 hPa | 50,0 kt (92,6 km/h) |
Le mercredi 12 mars à 11h - ERICA devient Cyclone Tropical. Le phénomène se situe à 670 km au nord-ouest de Koumac et se déplace vers le sud sud-est à 15 km/h. Il continue son déplacement vers le nord du Pays, toujours en se renforçant.
Position | Pression minimale au centre | Vent moyen maximal |
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16,33 ° Sud / 159,7 °Est | 967,8 hPa | 66,8 kt (123,7 km/h) |
⇒ Le mercredi 12 mars à 12h00 - La Pré-alerte est déclenchée sur l’ensemble du territoire. |
Le jeudi 13 mars à 05h - ERICA devient Cyclone Tropical Intense.
Position | Pression minimale au centre | Vent moyen maximal |
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18,74 ° Sud / 160,74 °Est | 927,3 hPa | 98,7 kt (182,8 km/h) |
⇒ Le jeudi 13 mars à 05h00 - La commune de Belep est placée en Alerte 1. |
Le jeudi 13 mars à 11h - 6h seulement après être devenu un Cyclone Tropical Intense, ERICA devient Cyclone Tropical Très Intense.
Position | Pression minimale au centre | Vent moyen maximal |
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19,42 ° Sud / 161,24 °Est | 916,7 hPa | 111,5 kt (206,5 km/h) |
Le jeudi 13 mars à 17h - ERICA atteint son maximum d’intensité.
Position | Pression minimale au centre | Vent moyen maximal |
---|---|---|
20,14 ° Sud / 161,88 °Est | 913,3 hPa | 114,8 kt (212,6 km/h) |
⇒ Le jeudi 13 mars à 17h00 - La Province Nord est placée en Alerte 1 |
Le jeudi 13 mars à 23h - ERICA se trouve à proximité de la côte Ouest à 160 km à l’ouest de Koumac. Sa trajectoire s’incurve légèrement vers l’est et le cyclone tropical très intense se dirige directement vers la côte Ouest.
Position | Pression minimale au centre | Vent moyen maximal |
---|---|---|
20,14 ° Sud / 161,88 °Est | 913,3 hPa | 114,8 kt (212,6 km/h) |
⇒ Le jeudi 13 mars à 23h00 - La Province Nord est placée en Alerte 2 |
Le vendredi 14 mars à 5h - Le centre du cyclone aborde la côte Ouest à hauteur de Koné. Il longe alors toute la côte Ouest avec une vitesse qui augmente régulièrement.
Position | Pression minimale au centre | Vent moyen maximal |
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21,10 ° Sud / 164,60 °Est | 920 hPa | 115kt (213 km/h) |
⇒ Le vendredi 14 mars à 05h00 - La Province Sud et les îles Loyauté sont placées en Alerte 1 |
⇒ Le vendredi 14 mars à 07h00 - Le nord de la Province Sud est placé en Alerte 2 |
Le vendredi 14 mars à 8h - Le centre du cyclone passe sur Bourail
⇒ Le vendredi 14 mars à 08h30 - L’ensemble de la Province Sud est placée en Alerte 2 |
Le vendredi 14 mars à 11h - ERICA s’affaiblit légèrement et redevient Cyclone Tropical Intense. Le phénomène se situe au niveau de Tontouta.
Position | Pression minimale au centre | Vent moyen maximal |
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22,00 ° Sud / 166,00 °Est | 938 hPa | 100kt (185,2 km/h) |
Le vendredi 14 mars à 12h - Le phénomène, toujours au stade de Cyclone Tropical Intense passe sur Nouméa.
Le vendredi 14 mars à 14h - ERICA passe sur l’île-des-Pins.
Position | Pression minimale au centre | Vent moyen maximal |
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22,70 ° Sud / 167,40 °Est | 950 hPa | 100kt (185,2 km/h) |
Le vendredi 14 mars à 23h - ERICA se situe dans l’angle sud-est de la zone d’alerte de Nouvelle-Calédonie. Elle continue de se combler et devient Cyclone Tropical.
Position | Pression minimale au centre | Vent moyen maximal |
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24,56 ° Sud / 170,68 °Est | 961 hPa | 73,5kt (136,1 km/h) |
ERICA s’évacue ensuite rapidement, repris dans le courant d'ouest et s'affaiblit très vite.
Les données enregistrées font apparaître des forces de vent exceptionnelles et de nombreux records ont été battus.
Le passage d’Erica a été accompagné de pluies violentes, mais la rapidité avec laquelle il a balayé la Grande-Terre a limité la durée de ces pluies torrentielles.
Le passage du cyclone Erica a entraîné des chutes de pression sur l'ensemble des stations du réseau, au fur et à mesure de son passage.
La première sation à enregistrer une chute de pression est celle de Koumac. Elle est suivi par celle de Vavouto, qui mesurera la baisse la plus forte : Vavouto a été le point d'atterrissage du Cyclone ERICA sur la côte ouest.
En 20 ans, les outils mis à disposition des prévisionnistes ont bien évolué. En plus de modèles numériques de plus en plus performants, les moyens d’observations sur les territoires se sont étoffés.
En 2003, le réseau radar météorologique était composé de 2 radars, situés à Nouméa et Tiébaghi (Koumac). Lors du passage du cyclone ERICA, seul le radar de Tiébaghi était actif. En effet, celui de Nouméa a eu une panne technique : une pièce pour le réparer était en cours d'acheminement. Durant le passage du cyclone, le vendredi 14 mars à 02h20 locale, une coupure de transmission OPT a eu lieu et les données du radar de Tiébaghi n'arrivaient plus à Nouméa.
Depuis, le radar de Lifou est venu compléter le réseau et les méthodes de transmission des données sont devenues plus fiables. Malheureusement, en février 2019, le cyclone OMA a détruit irrémédiablement l’infrastructure du radar de Tiébaghi. Un projet qui vise à rétablir la couverture radar sur le Nord de la Nouvelle-Calédonie et à renouveler les équipements vieillissants de Nouméa et Lifou est actuellement en cours (accédez à plus d’informations sur ce projet).
En 2003, le centre météo de Nouméa récupérait les images issues du satellite GMS-5. En temps normal, les images étaient reçues au pas de temps horaire. Or en mars 2003, ce satellite était en fin de vie, et durant le passage du phénomène ERICA, comme c'était le cas depuis plusieurs mois, aucune image n'a été reçue entre 05h et 23h locales.
Désormais, avec le satellite japonais Himawari-9 (qui est opérationnel depuis le 13 janvier 2022), les prévisionnistes ont accès à 1 image toutes les 10 minutes.
En 2003, une grande partie du réseau de stations de mesure ne transmettait pas automatiquement leurs données. Pour les obtenir, des techniciens devaient aller sur site, pour récupérer la carte d’enregistrement.
Depuis, le réseau de station de mesure automatique s’est étoffé et aujourd’hui, une cinquantaine de stations réparties sur l’ensemble du territoire transmettent leurs données toutes les heures, via un réseau de télécommunication plus robuste.
Bilan établi avec les données disponibles le 20 mars 2023.
Toutes les heures sont données en heures locales de Nouvelle-Calédonie.
Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 mars 2023, un minimum dépressionnaire de 1 009 hPa se forme au nord-ouest du pays, à moins de 200 km des îles Bélep. Stationnaire d’abord, durant 48 heures, soit jusqu’en milieu de nuit du mercredi 16 au jeudi 17 mars, il se déplace ensuite lentement vers le sud-est en longeant la côte Est. Il passe ensuite sur les îles Loyauté le samedi 18 à la mi-journée, avant d’incurver radicalement sa trajectoire vers le nord et s’éloignant ainsi du pays. Cette perturbation va être responsable de pluies abondantes dans son quadrant sud-est, pluies qui se révéleront particulièrement intenses sur le sud de la Grande Terre et les Loyauté.
Image infrarouge en composition colorée issue du satellite Himawari-9, réflectivité radar et impacts de foudre du réseau de détection du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, le jeudi 16/03/2023 à 11h00 loc.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.
Entre le mercredi 15 mars à 16 h et le samedi 18 mars à 6 h du matin, de nombreuses communes de la moitié sud de la Grande Terre, ainsi que Lifou et Maré, ont été placées en vigilance orange pour fortes pluies et orages. La commune de Yaté a même été placée en vigilance rouge du jeudi 16 mars à 09h42 au vendredi 17 mars à 06h00.
Les autres communes du pays sont restées en vigilance jaune.
Concernant le vent au cours de cet épisode, il n’a pas dépassé 71 km/h en rafales (valeur enregistrée le jeudi 16 mars à 09h33 à Nouméa Faubourg-Blanchot).
Carte de vigilance météorologique pour fortes pluies et orages, valable du 16 mars 2023 à 09h42 au 17 mars 2023 à 06h00
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie
À l’échelle du pays, les cumuls de pluie entre le mercredi 15 mars à 00h00 et le samedi 18 mars à 23h00 s’échelonnent entre 8,6 mm à la station de Ouaco (Kaala-Gomen), pour la station la moins arrosée, et 547,0 mm à la station de Rivière Blanche (Yaté), pour la station la plus arrosée.
Concernant les plus gros cumuls enregistrés au cours de ces 4 jours (cumuls ≥ 100 mm), ils concernent exclusivement la côte Est, le sud de la Grande Terre et les îles Loyauté. Partout ailleurs, les cumuls sont inférieurs à 100 mm .
Cumuls de précipitations mesurés du 15 mars 2023 à 00h00 au 18 mars 2023 à 23h00 loc.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.
Des cumuls davec des durée de retour* supérieure à 50 ans, 10 ans et 5 ans ont été mesurés entre le 15 et le 18 mars 2023.
⇒ À Yaté, station de Rivière Blanche :Parmi les plus gros cumuls de pluie enregistrés en 24 heures, certaines valeurs sont remarquables car elles ont dépassé en une seule journée, les 70 % du cumul mensuel habituellement attendu en mars. Ces valeurs ont été mesurées par les stations suivantes :
⇒ À l’île des Pins, station de Moué :
Image satellite (visible) du vendredi 3 mars à 08h00 (Himawari-9)
Le phénomène tropical JUDY est passé au plus près des îles Loyauté, à environ 240 km au nord-est de Maré, dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 mars, au stade de cyclone tropical intense. Il a influencé le temps en Nouvelle-Calédonie toute la journée du 1er mars jusque dans la nuit du 1er au 2 mars.
Carte de trajectoire du cyclone tropical intense JUDY
Peu de précipitations ont été enregistrées sur la période :
Image satellite (visible) du mercredi 1er mars à 11h00 (Himawari-9)
Le phénomène tropical KEVIN est passé au plus près des îles Loyauté, à environ 250 km au nord-est de Maré, dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 mars, alors qu’il devenait cyclone tropical intense. Il a en conséquence influencé le temps en Nouvelle-Calédonie entre le 3 et le 4 mars.
Carte de trajectoire du cyclone tropical très intense KEVIN
Peu de précipitations ont été enregistrées sur la période :
Des rafales de l’ordre de 30 kt (56 km/h) ont soufflé sur l’ensemble du pays. La rafale maximale a atteint 35 kt (65 km/h) à Népoui le 3 mars à 22h56. Sur les îles Loyauté, elle a atteint 31 kt (57 km/h) à Ouanaham (Lifou).
Image satellite (visible) du samedi 4 mars à 11h00 (Himawari-9)