/!\ Météo-France Nouvelle-Calédonie vous informe qu'en raison du contexte social, les informations météo ne peuvent plus être mises à jour sur ce site.

Actualités

Bilan établi avec les données disponibles le 26 avril.
Toutes les heures sont données en heures locales de Nouvelle-Calédonie.

 

Contexte météorologique

Du 21 au 24 avril 2024, la Nouvelle-Calédonie se trouve sous l’influence d’une masse d’air tropicale instable et orageuse venue du Nord.

Carte d’analyse du 21 avril 2024 à 23 h locCarte d’analyse du 21 avril 2024 à 23 h loc.
(lien vers le guide des symboles de la carte d’analyse)
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie

Dans ce contexte, une succession d’amas nuageux porteurs d’averses traversent le pays d’ouest en est au cours de ces 4 journées. Les premières d’entre elles éclatent sur l’extrême nord de la Grande Terre et les îles Loyauté dès le dimanche 21 au matin, avant de se dissiper en journée. Dans la nuit du dimanche au lundi, une deuxième salve de pluies traverse le pays d’ouest en est, n’épargnant aucune commune cette fois-ci. Le mardi 23 à nouveau, un amas orageux aborde la Grande Terre par le nord-ouest puis circule sur l’ensemble du pays. Enfin, c’est dans la nuit du 23 au 24 et jusqu’en matinée, que se forment les dernières averses, touchant principalement l’extrême sud de la Grande Terre.

Image en composition colorée du satellite Himawari 9, réflectivité radar et impacts de foudre, le dimanche 21 avril 2024 à 23h00 loc
Image en composition colorée du satellite Himawari 9, réflectivité radar et impacts de foudre,
le dimanche 21 avril 2024 à 23h00 loc

Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie

Image en composition colorée du satellite Himawari 9, réflectivité radar et impacts de foudre, le mercredi 24 avril 2024 à 06h00 loc.
Image en composition colorée du satellite Himawari 9, réflectivité radar et impacts de foudre,
le mercredi 24 avril 2024 à 06h00 loc

Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie


Bilan des précipitations

Les cumuls totaux de précipitations mesurés du 21 au 24 avril sont compris entre 14,8 mm à Bouraké sur la commune de Boulouparis et 472,5 mm à Goro Ancienne Pépinière (station PRNC) sur la commune de Yaté. Les précipitations, parfois abondantes, ont concerné tout le pays, en particulier :

  • les cumuls les plus élevés (supérieurs à 200 mm en 4 jours) ont été enregistrés principalement à Yaté, au Mont-Dore et à l’île des Pins.
  • Les pluviomètres de Ouaco, à Kaala-Gomen et de Moué, à l’île des Pins ont mesuré près de 1,4 fois leur cumul mensuel normal pour un mois d’avril au cours de cet épisode pluvieux.

Les précipitations les plus intenses ont majoritairement été mesurées dans la nuit du 21 au 22, notamment :

  • les pluviomètres de Pouébo et Hienghène ont mesuré des cumuls respectifs de 45,1 mm et 43,0 mm en seulement 30 minutes.
  • le seuil de durée de retour* 5 ans a été franchi à Ouaco (Kaala-Gomen) avec 64,5 mm mesurés en 2 heures, à Pouébo avec 92 mm mesurés en 2 heures et à Goro Ancienne Pépinière (station PRNC située à Yaté) avec 449,5 mm mesurés en 72 heures.

Cumuls de précipitations mesurés du 21 au 24 avril 2024.Cumuls de précipitations mesurés du 21 au 24 avril 2024.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.

* Durée de retour : Un cumul de durée de retour 5 ans signifie qu’un tel cumul ne revient qu’une fois tous les 5 ans en moyenne au lieu où on l’a enregistré. Autrement dit, chaque année, on a une chance sur 5 de pouvoir l’observer à ce même endroit.


Bilan des vents

Le vent a régulièrement soufflé avec une force supérieure à 15 kt sur l’ensemble du territoire. Des rafales supérieures à 80 km/h ont été mesurées à Boulouparis, Yaté, Nouméa, Ouvéa, Poum, Thio et Touho. La rafale la plus forte enregistrée est de 99 km/h, elle a été mesurée à Thio dans la nuit du 22 au 23.

Rafales maximales mesurées entre le 21 et le 24 avril 2024.Rafales maximales mesurées entre le 21 et le 24 avril 2024.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.


Bilan de la foudre

Au cours de la période du 21 au 24 avril, on dénombre sur la Nouvelle-Calédonie et ses abords (limite définie par le rectangle noir sur la carte de l’illustration 6), 5536 éclairs, observés majoritairement dans la nuit du dimanche 21 au lundi 22, mais seuls 44 d’entre eux ont touché le domaine terrestre au cours de ces 4 jours, principalement sur le nord de la Grande Terre.

Nombre d’éclairs enregistrés par le réseau de détection de la foudre de la Nouvelle-Calédonie entre le 21 et le 24 avril 2024.Nombre d’éclairs enregistrés par le réseau de détection de la foudre de la Nouvelle-Calédonie entre le 21 et le 24 avril 2024.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.

 

Bilan des pluies, du vent et de la foudre au cours de la période du 3 au 21 mars 2024

Bilan établi avec les données disponibles le 22 mars.

Toutes les heures sont données en heures locales de Nouvelle-Calédonie.

Contexte météorologique

Du 3 au 21 mars, un contexte particulièrement instable a occasionné des pluies quasi continues sur le pays, doublées ponctuellement d’orages et de vents forts qui ont parfois dépassé les 100 km/h. Retour sur ces 19 jours de temps maussade :

Si des premiers orages ont touché le pays dès le dimanche 3, c’est au cours de la journée du 4, à la rencontre de vents de Sud-Sud-Ouest pilotés par un anticyclone situé sur la Tasmanie, et de vents d’Est pilotés quant à eux par l’anticyclone de l’île de Pâques, qu’une ligne de convergence s’est installée sur le pays, y occasionnant une activité orageuse particulièrement intense ce jour-là.

Image en composition colorée du satellite Himawari 9, réflectivité radar et impacts de foudre du réseau Météorage, le lundi 4 mars 2024 à 14h00 loc

Image en composition colorée du satellite Himawari 9, réflectivité radar et impacts de foudre du réseau Météorage, le lundi 4 mars 2024 à 14h00 loc. Les flèches illustrent la provenance des vents responsables de la ligne de convergence orageuse sur la Nouvelle-Calédonie.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie

 

Après une brève accalmie au cours des journées du 5 et 6 mars, un long couloir dépressionnaire de type thalweg de mousson (ligne orange en forme de « voie de chemin de fer ») prolongé par un thalweg de ZCPS (ligne verte en forme de « voie de chemin de fer »), s’est installé durablement entre le nord de l’Australie et le sud de Fidji. Dans ce vaste thalweg, plusieurs minimums dépressionnaires se sont formés et se sont déplacés d’ouest en est, occasionnant lors de leur passage à proximité du pays un renforcement des pluies et du vent : un premier s’est fait ressentir entre le 7 et le 13 mars d’abord, suivi d’un second entre le 15 et le 21 mars. À chaque fois, on a assisté à un renforcement significatif des pluies.

Carte analyse du 15 03 2024 23h loc

Carte d’analyse du 15 mars 2024 à 23 h loc.
(guide des symboles de la carte d’analyse)
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie

 

Image en composition colorée du satellite Himawari 9, réflectivité radar et pression atmosphérique au niveau de la mer du modèle CEP 0.125, le vendredi 8 mars 2024 à 17h30 loc.

Image en composition colorée du satellite Himawari 9, réflectivité radar et pression atmosphérique au niveau de la mer du modèle CEP 0.125, le vendredi 8 mars 2024 à 17h30 loc. Les flèches illustrent l’advection d’air instable en provenance d’Est-Nord-Est et responsable de la dégradation du temps sur la Nouvelle-Calédonie. La lettre D indique la position du minimum dépressionnaire.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie

 

 Bilan des précipitations

Les cumuls de pluies enregistrés du 3 au 21 mars s’échelonnent entre 31 mm à Ouaco sur la commune de Kaala-Gomen et 717 mm à Goro Ancienne Pépinière (PRNC) sur la commune de Yaté. Les précipitations ont touché tout le pays mais ont été plus abondantes sur l’extrême sud de la Grande Terre, la côte Est et les Loyauté. Sur les communes de Thio, Lifou, l’île des Pins, Mont-Dore, Yaté, Ouvéa et Bélep, les normales de cumuls mensuels ont été dépassées. Borindi (commune de Thio) est la station qui atteint son plus fort ratio par rapport à la normale de mars : on y enregistre 1,65 fois plus de pluies qu’habituellement en un mois complet.

Au-delà des cumuls totaux sur 19 jours, on a aussi observé localement de fortes averses sur de courtes périodes :

  • Aux stations de Goro Ancienne Pépinière PRNC (Yaté) et La Foa, au cours des journées du 3 et 4, on a observé des cumuls de pluie en 2 heures ou en 3 heures qui ont dépassé la durée de retour* de 5 ans.
  • Le 8 mars à nouveau, un cumul de durée de retour* 5 ans a été dépassé. C’est à Nessadiou (Bourail) cette fois-ci qu’on l’a observé, entre 17 et 19 heures.
  • Enfin, entre le 19 et le 21, aux pluviomètres de Bouraké (Boulouparis), Ouanaham (Lifou) et Borindi (Thio), on observe encore des cumuls dépassant les durées de retour* 5 ans sur des durées respectives de 2 heures, 6 heures et 72 heures. A Borindi d’ailleurs, le 19, la station atteint un record de rang 2 de précipitations en 1 jour pour un mois de mars, avec 281,6 mm tombés ce jour-là (précédent record : 332,4 mm en 24 heures le 8 mars 1995).

Cumuls de précipitations mesurés entre le 03/03/2024 à 00h00 et le 22/03/2024 à 00h00 loc.
Cumuls de précipitations mesurés entre le 03/03/2024 à 00h00 et le 22/03/2024 à 00h00 loc. La couleur appliquée à la commune correspond au cumul mesuré le plus élevé.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.

Durée de retour

Un cumul de durée de retour 5 ans signifie qu’un tel cumul ne revient qu’une fois tous les 5 ans en moyenne au lieu où on l’a enregistré. Autrement dit, chaque année, on a une chance sur 5 de pouvoir l’observer à ce même endroit.

 Bilan des vents

Bien que le vent ait été modéré durant cette période de mauvais temps du 3 au 21 mars (vents moyens quotidiens sur la période compris entre 5 et 6 kt les 3 et 4 mars, et entre 15 et 17 kt du 10 au 12 mars), il s’est parfois renforcé passagèrement, notamment entre le 9 et le 12 mars à l’approche d’un minimum dépressionnaire. C’est à cette occasion que l’on a enregistré les plus fortes rafales : sur l’ensemble des stations de mesure, elles s’échelonnent entre 56 km/h le 9 à 13h42 à Koné, et 105 km/h le 9 à 08h55 à Goro Usine (PRNC). En plus de Goro Usine (PRNC), une seule autre station a dépassé les 100 km/h en rafales : il s’agit de la station du Faubourg-Blanchot à Nouméa, avec 101 km/h le 10 à 21h06.

Rafales maximales mesurées entre le 09/03/2024 à 00h00 et le 12/03/2024 à 00h00 locRafales maximales mesurées entre le 09/03/2024 à 00h00 et le 12/03/2024 à 00h00 loc.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.

Bilan de la foudre

Au cours de la période du 3 au 21 mars, on dénombre sur la Nouvelle-Calédonie et ses abords (limite définie par le rectangle noir sur la carte ci-dessous), pas moins de 62 414 éclairs dont plus de 11 000 ont touché le sol au cours de ces 19 jours. Mais c’est principalement au cours des journées du 3 et du 4 mars que l’on comptabilise la plus forte activité électrique, avec 48 174 éclairs en 2 jours, dont 5 221 d’entre eux ont touché le sol sur le domaine terrestre de Nouvelle-Calédonie.
 
 Nombre d’éclairs enregistrés par le réseau de détection de la foudre de la Nouvelle-Calédonie entre le 3 et le 21 mars 2024
Nombre d’éclairs enregistrés par le réseau de détection de la foudre de la Nouvelle-Calédonie entre le 3 et le 21 mars 2024.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.

Nombre d’éclairs enregistrés par le réseau de détection de la foudre de la Nouvelle-Calédonie entre le 3 et le 4 mars 2024.
Nombre d’éclairs enregistrés par le réseau de détection de la foudre de la Nouvelle-Calédonie entre le 3 et le 4 mars 2024.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.

JMM2024


Depuis plus de 150 ans, l’Organisation Mondiale de la Météorologie occupe une place privilégiée dans l’action climatique, notamment grâce au partage des données mesurées entre les différents services météorologiques.

Cet échange est essentiel pour comprendre le climat actuel et les évolutions à venir : la connaissance du climat passé et actuel à l'échelle mondiale permet de mieux simuler le climat du futur. Et Météo-France Nouvelle-Calédonie y participe activement, en particulier à travers le travail de 2 divisions.

Tout d’abord par la réalisation de mesures météorologiques sur l’ensemble du territoire. Ces données sont disponibles grâce au travail réalisé par la division Observation qui a en charge de déployer les stations et de maintenir les différents équipements : capteurs des stations de surface (thermomètre, pluviomètre, anémomètre, télémètre...), système automatique de radiosondage, réceptions satellites, réseau foudre, radars...

 

La division Observation
en chiffres clés

Maintenance de la station du Phare AmédéeMaintenance de la station du Phare Amédée   73
 

Stations de mesure réparties sur l’ensemble de la Nouvelle-Calédonie (57 stations automatiques et 11 postes bénévoles) et sur Wallis-et-Futuna (5 stations automatiques).

211   216
Anomalies détectées et corrigées sur le réseau de mesures en 2023 : 185 pour la Nouvelle-Calédonie et 26 pour Wallis-et-Futuna.   Jours de mission pour la maintenance des moyens d’observation de la Nouvelle-Calédonie en 2023, dont 20 jours pour la maintenance de la station située sur les îles Chesterfield.

 

 

 


Ensuite par le contrôle de ces données. Ce travail est réalisé par deux entités :

  • le service Prévision qui supervise les données en temps quasi réel, permettant ainsi de détecter rapidement une incohérence de mesure ;
  • la section Mémoire du Climat du service Climatologique qui assure quotidiennement la collecte, la validation et la qualification des données et métadonnées utiles à la caractérisation et à l’étude du climat de la Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna.

Et par la gestion des données passées, informations essentielles pour caractériser le climat actuel. C’est cette même section Mémoire du Climat qui s’occupe de la recherche, de la sauvegarde et de l’homogénéisation des séries de données anciennes relatives au climat de la Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna.

La section Mémoire du Climat du service Climatologique
en chiffres clés

Contrôle des donnéesContrôle des données mesurées par les stations

12 305 103
Données contrôlées et validées en 2023
155 mL  ArchiveGestion des archives du climat
Mètres linéaires de documents anciens inventoriés dans la salle des archives en 2023 

 


Grâce à ces activités quotidiennes, les données météorologiques de la Nouvelle-Calédonie et de Wallis-et-Futuna sont intégrées dans les modèles numériques de prévision climatique et participent aux simulations d’évolution du climat sur les 100 prochaines années.


 

 

Des simulations climatiques d’échelle fine au service des politiques d’adaptation au changement climatique

« Face à des défis environnementaux sans précédent, nous ne sommes pas de simples observateurs. Nous sommes plutôt appelés à être des acteurs du changement. »
(propos de Celeste Saulo Secrétaire générale de l’Organisation météorologique mondiale)

Être acteur du changement signifie participer à la définition de stratégies d’atténuation et d’adaptation.

 
Pour anticiper les impacts futurs du changement climatique et définir des stratégies d’adaptation, il est nécessaire de disposer de simulations climatiques à échelle fine. Ces simulations régionalisées sont disponibles pour la métropole, mais cela n’est pas encore le cas pour les territoires d’outre-mer. L’ambition de Météo-France est de construire une compétence et une organisation pérenne visant à garantir une production climatique de données d’échelle fine pour l’outre-mer, ainsi que la mise en place de services climatiques similaires à ceux proposés en métropole. Le premier objectif sera de fournir d’ici fin 2025 de premières simulations régionalisées à haute résolution (2,5 km) sur la Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, les Antilles-Guyane, la Réunion, Mayotte et les îles les plus peuplées de la Polynésie-Française. Les résultats permettront en particulier de décliner le principe d’une Trajectoire de référence pour l’adaptation au changement climatique (TRACC) mis en œuvre pour la métropole depuis 2023.

 

Logo CLIPSSA coul FR    Cet objectif de disposer de simulations climatiques à échelle fine sur le Pacifique est partagé par le projet régional CLIPSSA, Climat du Pacifique, Savoirs Locaux et Stratégies d’Adaptation. Mené conjointement par l’Agence Française de Développement, Météo-France et l’Institut de Recherche pour le Développement, ce projet a pour mission de renforcer les capacités des pouvoirs publics et des populations du Pacifique sud à anticiper les effets du changement climatique à l’échelle locale et à construire des réponses d’adaptation.

Pour y arriver, ce projet s’appuie sur les sciences du climat et les sciences sociales et avance en concertation avec les acteurs clés des différents territoires afin de définir les secteurs prioritaires pour les plans d'adaptation.


Clipssa modelisation ptt

hautparleur AVIS DE
CONCOURS


2 postes de TECHNICIEN(NE)S SUPÉRIEUR(E)S DE LA MÉTÉOROLOGIE filière "EXPLOITATION"

Au SERVICE MÉTÉO ET CLIMAT DE LA NOUVELLE-CALÉDONIE


Date limite d'inscription : jeudi 21 mars 2024

 

POURQUOI CANDIDATER ?

  • En nous rejoignant via ce concours, vous entrez à la fois dans la fonction publique territoriale de la Nouvelle-Calédonie et dans un établissement météorologique reconnu mondialement.
    Ces deux entités contribuent à la sécurité des Calédoniens.
  • Une fois reçu(e) au concours, vous devenez fonctionnaire stagiaire et vous êtes rémunéré(e) pendant votre formation, environ 299 000 FCFP brut la première année et 307 000 FCFP brut la deuxième année d’études.

Après votre formation, vous serez titularisé(e) dans le corps des Techniciens Supérieurs de la Météorologie (engagement de 5 ans au service de la Nouvelle-Calédonie).

  • Vous suivrez une formation spécifique de 2 ans, dont 1 an à l’École Nationale de la Météorologie (ENM) qui se situe au sud-ouest de Toulouse.

POUR QUEL MÉTIER ?

 

MeteoFrance

Les techniciens supérieurs de la météorologie filière exploitation contribuent tout ou partie à l’analyse, à la conception et à la réalisation de produits, d’études et de services, et sont au cœur des activités

Administrer, analyser, traiter, valoriser des bases de données météorologiques constituent également une composante importante de ces métiers.

Des passerelles vers d'autres métiers de la météorologie et des perspectives d’évolution de carrière pourraient se présenter.


 

Bilan établi avec les données disponibles le 13 février.

Toutes les heures sont données en heures locales de Nouvelle-Calédonie.

Formation et évolution du phénomène

Le jeudi 1er février 2024, un minimum dépressionnaire de 1 001 hPa se forme dans le thalweg de mousson, à environ 1 000 km dans l’ouest de la Nouvelle-Calédonie. Les premières pluies associées à ce phénomène abordent le pays dans la nuit du 1er au 2.

Au cours des journées du 2 et 3 février, la dépression suit une trajectoire qui la rapproche du nord de la Grande Terre. Le 3 au soir, elle se situe sur Bélep et sa pression au centre vaut 999 hPa. De premières averses balayent déjà le pays d’ouest en est au cours de ces 2 journées, touchant principalement la moitié sud de la Grande Terre, la côte Est et les îles Loyauté.

Image en composition colorée du satellite Himawari 9 + réflectivité radar le samedi 3 février 2024 à 9h00 loc.
Image en composition colorée du satellite Himawari 9 + réflectivité radar le samedi 3 février 2024 à 9h00 loc. (La position de la dépression est indiquée par la lettre « D » sur l’image. Les flèches illustrent l’enroulement du vent et des nuages bas autour du centre de cette dépression).
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie

Au cours des journées du 4 au 7, la dépression change de route et bifurque vers le nord-ouest sans se creuser. Le mercredi 7 en journée, elle vaut 1 000 hPa et se situe à la position 15°S / 160°E, soit à environ 800 km dans le nord-ouest de Bélep. Elle draine alors un flux de nord-est très humide provoquant des averses orageuses sur l’ensemble du pays. Le vent est modéré mais des rafales avoisinent quand-même les 70 km/h localement. Au cours de cette période, des vigilances jaunes, voire orange pour fortes pluies et orages sont de vigueur tour à tour sur l’ensemble du territoire.

Carte de vigilance valable du 4 février 2024 à 06 h au 5 février 2024 à 06 h.
Carte de vigilance valable du 4 février 2024 à 06 h au 5 février 2024 à 06 h.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie

À partir du jeudi 8 février, renforcée par des conditions favorables, la dépression se creuse jusqu’à 996 hPa et atteint le stade de dépression tropicale faible (TD05f). Elle engage alors une route vers l’est qui la mène vers le Vanuatu. Ce jour-là, les averses les plus fortes touchent principalement le nord de la Grande Terre.

Carte de trajectoire de la dépression tropicale faible TD05f entre le 8 février 2024 à 05 h et le 11 février 2024 à 17 h.
Carte de trajectoire de la dépression tropicale faible TD05f entre le 8 février 2024 à 05 h et le 11 février 2024 à 17 h.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie

Enfin, du 9 au 11, au fur et à mesure que la dépression s’éloigne du pays, les averses se font de plus en plus rares et de moins en moins fortes. Seuls quelques millimètres de pluie sont enregistrés çà et là sur le pays. Ce n’est qu’au cours de la journée du 12, alors que la dépression se trouve entre Fidji et le Vanuatu que survient une nouvelle dégradation du temps : portées par un flux vigoureux d’alizés instables occasionnant des rafales parfois supérieures à 70 km/h, des averses balayent le pays du sud au nord tout au long de la journée.

 

Bilan des précipitations

Les pluies mesurées entre le 1er et le 12 février s’échelonnent entre 31 mm à Poé (Bourail) et 536 mm à Ponérihouen. Elles ont principalement concerné la côte Est et Maré. Sur les communes de Poya, Kaala-Gomen, Hienghène, Touho, Poindimié, Ponérihouen et Ouvéa, il est tombé l’équivalent d’un mois à un mois et demi de pluie environ. Sur Maré, le cumul mesuré à La Roche équivaut à environ 2 deux mois et demi de précipitations.

Sur Maré, des averses d’une rare intensité se sont produites le samedi 3 février entre 8 h et 14 h environ. En particulier, entre 10 h et 13 h environ, le pluviomètre de La Roche a enregistré 281,6 mm, soit l’équivalent d’un mois et demi de précipitations. Une telle intensité pluviométrique en 3 heures n’avait jamais été atteinte, ni à La Roche, ni à aucune autre station en Nouvelle-Calédonie. À La Roche, le précédent record de cumul en 3 heures date du 23 février 2000 avec 257,8 mm. Toutes stations confondues, le précédent record de cumul en 3 heures avait été enregistré le 29 février 2020 à la station Goro Usine (PRNC) au Mont-Dore avec 280,6 mm.

Cumuls de précipitations mesurés entre le 01/02/2024 à 00h00 et le 12/01/2023 à 23h00 loc.
Cumuls de précipitations mesurés entre le 01/02/2024 à 00h00 et le 12/01/2023 à 23h00 loc. La couleur appliquée à la commune correspond au cumul mesuré le plus élevé. Les valeurs de cumul sont indiquées pour les communes ayant au moins une station qui a mesuré plus de 100 mm.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.

Bilan des vents

De fortes rafales, généralement comprises entre 30 et 40 kt (55 à 70 km/h), ont soufflé tout au long de la période. L’anémomètre situé à Montagne des Sources (Yaté) a enregistré la plus forte vitesse de rafale avec 94 km/h, le dimanche 4 février à 22h38.

Rafales maximales mesurées entre le 01/02/2024 à 00h00 et le 12/01/2023 à 23h00 loc.
Rafales maximales mesurées entre le 01/02/2024 à 00h00 et le 12/01/2023 à 23h00 loc.
Source : Météo-France Nouvelle-Calédonie.

Sous-catégories

//