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Vigilance météorologique

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Méthode de calcul des index UV

Pour obtenir ces valeurs d'index UV, nous calculons dans un premier temps un index UV en ciel clair à partir du modèle de transfert radiatif TUV du National Center for Atmospheric Research (NCAR, Boulder). Ce modèle fournit un index UV à partir de différents paramètres : angle solaire zénithal, altitude, date, ozone, albédo… La quantité d’ozone comprise entre la surface et le sommet de l’atmosphère est particulièrement importante dans le calcul. L’ozone est en effet le principal absorbant du rayonnement ultraviolet atmosphérique.

Dans un second temps, cet index est corrigé par la nébulosité pour fournir un index UV en ciel nuageux. La nébulosité, lorsqu’elle est forte, est susceptible d’atténuer significativement le rayonnement à la surface. Cet index correspond alors à l’index UV réel qui peut être mesuré par des spectroradiomètres. Cependant il faut noter que la représentativité spatio-temporelle de l’index UV en ciel nuageux est bien moindre que celle de l’index UV en ciel clair, du fait de la variabilité de la nébulosité (dans l’espace et dans le temps).

En pratique, le calcul utilise donc en entrée des prévisions météorologiques expertisées de nébulosité ainsi que des prévisions d’ozone, interpolées sur chacun des sites. Les prévisions d’ozone sont issues du modèle MOCAGE (MOdèle de Chimie Atmosphérique à Grande Echelle) qui est le modèle de chimie-transport de Météo-France, utilisé à la fois pour la recherche et les applications opérationnelles (qualité de l’air, suivi de rejets accidentels de polluants, soutien pour les crises volcaniques…).

Enfin, le calcul nécessite également la connaissance de l’albédo. L’albédo est, pour une surface déterminé, la proportion d’énergie solaire réfléchie par rapport à l’énergie solaire incidente. Il s’agit d’une grandeur sans unité qui varie de 0 (absorption totale de l’énergie reçue) à 1 (réflexion totale de l’énergie reçue).

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