Une évolution du réseau climatologique de Nouvelle-Calédonie a débuté avec l'installation de 5 nouvelles stations à Boulouparis, Voh, Gomen, Ouaco et Poum.
Ces stations automatiques mesurent les précipitations et la température. Elles transmettent toutes les heures leurs données au centre météorologique de Nouméa pour l'usage des prévisionnistes et climatologues.
La motivation pour ces installations est double.
D'une part, pour moderniser le réseau climatologique de la Nouvelle-Calédonie.
Ce réseau dont les premières observations remontent à 1903 est trés ancien. Il est en partie composé d'observateurs qui relèvent quotidiennement les cumuls de pluies et les températures. Ces données sont envoyées tous les mois, généralement par voie postale. Il est apparu nécessaire de le moderniser et de l'automatiser.
D'autre part, pour réaliser des observations de pluie en temps réel sur d'avantage de sites.
Leurs données seront utilisées pour mieux estimer le risque de fortes pluies ou le risque incendie et pallier l'absence de couverture radar sur le Nord de la Nouvelle-Calédonie.
Cette évoluton concernera une vingtaine de stations au total, d'ici à 2022.