GITA 2Cyclone Tropical intense GITA
(Image du 13/02/18 à 09h20 local - HIMAWARI 8)

La Nouvelle-Calédonie accueillera du 23 au 26 juillet prochains le dix-septième « Comité des cyclones tropicaux » (CCT) de l’Organisation mondiale de la météorologie (OMM) pour la région du Pacifique Sud et le Sud Est de l’Océan Indien (région V).
Cette réunion est organisée par Météo-France Nouvelle-Calédonie sous l’égide de l’OMM dans le cadre du Programme des cyclones tropicaux.
Une quarantaine de représentants de pays ou territoires, principalement issus de la région Pacifique, sont attendus.

Ce comité des cyclones tropicaux, qui se réunit tous les deux ans (le dernier avait eu lieu à Honiara, aux Îles Salomon en 2016) a pour vocation essentielle de réduire les impacts causés par les risques naturels en général sur les populations, et ainsi mettre en place des stratégies et des outils pour atteindre cet objectif.

Plus concrètement, le CCT revient sur les deux dernières saisons cycloniques (2016-2017 et 2017-2018) : chaque service météorologique présente un bilan de la gestion des phénomènes cycloniques qui les ont concernés, en indiquant éventuellement les difficultés opérationnelles rencontrées.

Le CCT revoit également les procédures mise en place sur notre région et propose d’éventuelles modifications : c’est par exemple lors de ces comités que sont définies les listes des noms de cyclones utilisées par les centres officiellement responsables du baptême de ces phénomènes. En Nouvelle-Calédonie, nous sommes concernés essentiellement par trois zones de formation des phénomènes tropicaux, chacune sous la responsabilité d’un des trois centres suivants : Brisbane (Australie), Nandi (Fidji) et Port Moresby (Papouasie-Nouvelle-Guinée). Afin de faciliter la communication, les listes comportent des noms familiers pour les populations de la région concernée, classés en suivant l’ordre alphabétique. Lorsqu’elles ont toutes été utilisées, on revient à la première. Le CCT peut décider le retrait définitif de la liste d’un nom de cyclone particulièrement lourd en victimes et en dégâts, cela a par exemple été le cas pour Katrina dans le bassin Pacifique Nord en 2005, remplacé par Katia.
La réunion du CCT est aussi l’occasion de renforcer les liens entre les différents services météorologiques de la région, en permettant par exemple des échanges entre les prévisionnistes cyclones de chaque pays. Cela s’est déjà traduit, par exemple, par des actions de formation réalisées par des prévisionnistes de Nouvelle-Calédonie pour des météorologues du Vanuatu.

À l’issue du CCT, les 27 et 28 juillet, se réunira un groupe de travail régional de la région Pacifique Sud, composé en grande partie des représentants des pays membres de la région V présents au CCT. Les travaux de ce groupe (Regional Subproject Management Team : RSMT) portent sur le projet SWFDDP (Severe Weather Forecast and Disaster reduction Demonstration Project) dont les objectifs principaux sont d’améliorer la capacité des services météorologiques et hydrologiques nationaux à prévoir les événements météorologiques extrêmes et le délai d’alerte de ces événements.


Pour allez plus loin

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