Carte de vigilance météo

Vigilance météorologique

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Premier RS ok  

      Bien connaître l'état de l'atmosphère est une condition primordiale dans le domaine de la météorologie. Bien que les stations de mesures présentes sur le territoire permettent une meilleure connaissance de l'état de l'atmosphère, ces dernières sont cantonnées au sol et ne fournissent aucune information sur ce qui se passe dans les couches de l'atmosphère en altitude.

     Pour répondre à cette problématique, dès 1929, Robert Bureau invente la radiosonde. L'appareil, emporté en altitude par un ballon gonflé à l'hydrogène, mesure la pression et la température de l'air et transmet simultanément ces deux mesures par radio. 

Pierre Idrac en 1928 dans  l'observatoire de Trappes (Photo Météo-France)    

     Aujourd'hui, le système s'est généralisé et perfectionné au rythme des avancées technologiques. La radiosonde mesure également humidité relative de l'air et son déplacement est suivi grâce àun système de radiolocalisation (type GPS).

      Cela permet de connaître sa vitesse, sa hauteur et donc la direction du vent tout au long de l'ascension du ballon. Celui-ci finit par éclater sous l'effet de la température et de la pression qui diminuent, en général entre 12 et 30 km maximum.

     Deux fois par jour, vers 10 h et 22 h, un ballon équipé de sa radiosonde est lâché depuis le site du faubourg Blanchot. Ce samedi 30 juillet a eu lieu le dernier lancement manuel d'un ballon sonde.

 

       Dernier RS ok
  Samedi 30 juillet, dernier lancement manuel d'un ballon sonde
Montage sonde ok   

      En effet, le centre météorologique de Nouméa a fait l'acquisition d'un système automatique permettant le gonflage et le largage des sondes de manière automatisée. Cette démarche d'automatisation permet de limiter l'intervention humaine dans ce processus et de ne plus mobiliser le personnel lors des lâchers nocturnes.

     Ce système automatisé (appelé robotsonde) possède 12 compartiments dans lesquels sont placées les sondes préparées (calibrées, attachées au ballon, prêtes pour le gonflement), ce qui offre une autonomie de 6 jours sans intervention humaine (au rythme de deux radiosondages par jour). Quinze minutes avant le largage, le plateau tourne puis le gonflage du ballon commence. Une minute avant l'heure, le ballon est prêt à prendre son envol. À l'heure exacte, le toit s'ouvre, libérant ainsi le ballon qui s'élèvera dans l'atmosphère.

Mise en place des radiosondes    



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