Carte de vigilance météo

Vigilance météorologique

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Le lancement des Assises de la météorologie en lien avec des rencontres sur l'océan, la météorologie et le climat dans la région Pacifique


Les Assises de la météo sont une démarche partenariale visant à améliorer les services météorologiques et climatiques en Nouvelle-Calédonie ainsi qu'à Wallis-et-Futuna.
Le lancement de cette démarche aura lieu le 24 mai  à l'IRD à Nouméa avec la participation du personnel de la météo, de partenaires et d'usagers : la matinée sera consacrée à des présentations en plénière et l'après-midi à trois ateliers thématiques et à une session de clôture en plénière.

Synergie avec des rencontres régionales

La date du 24 mai a été retenue afin de bénéficier de la participation de représentants de services météorologiques de la région présents sur le territoire à l'occasion d'ateliers régionaux organisés par l'IRD-Nouméa en lien avec la CPS et Météo-France Nouvelle-Calédonie : sciences de la mer, océanographie, météorologie et climatologie seront à l’honneur.

Le Pacifique est exposé à des phénomènes météorologiques extrêmes comme les cyclones ou la sécheresse. Il est également le siège des oscillations australes du phénomène El Niño / La Niña. Nombreux secteurs économiques sont sensibles aux conditions climatiques (mines, tourisme, agriculture, etc.). La prévision météorologique et la connaissance du climat sont des éléments essentiels pour préserver la sécurité des personnes et des biens ainsi que pour mettre en œuvre le développement durable. Une meilleure appréhension de l'océan permettra d'améliorer les prévisions météorologie et de mieux anticiper les impacts des changements climatiques.

Historique et contexte institutionnel, scientifique et technique

L'IRD et Météo-France collaborent de longue date sur les questions météorologiques et climatiques. Ces deux établissements publics sont impliqués dans de multiples coopérations mondiales et régionales et dans l'aide à la décision publique pour différentes questions (sécurité civile, adaptation au changement climatique, etc.). Dans le Pacifique et en Nouvelle-Calédonie, les enjeux de coopération régionale et d'aide à la décision publique pour faire face aux aléas météorologiques, comme aux processus océaniques, sont particulièrement prégnants, d’où l’idée de réunir les spécialistes des pays océaniens insulaires sur ces sujets interconnectés.

La Nouvelle-Calédonie est compétente en matière de météorologie depuis 1989. L'exercice de cette compétence est régi par une convention établie avec Météo-France dont l'une des directions couvre la Nouvelle-Calédonie ainsi que Wallis-et-Futuna. Les systèmes d'observation, les modèles de prévision météorologique et saisonnière, les technologies de l'information et de la communication ne cessent d'évoluer. À titre d'exemple, la qualité de la prévision à 1 jour il y a 30 ans correspond à celle de la prévision à 4 jours aujourd’hui : 1 jour de "prévisibilité" a été gagné chaque décennie. Parallèlement, des évolutions considérables ont également eu lieu et sont en cours chez les usagers comme chez les partenaires. Météo-France et le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie sont soumis à des contraintes budgétaires très fortes. Certaines évolutions techniques permettent des gains de productivité. Cela peut permettre la prise en compte des problématiques émergentes et le développement de nouveaux produits et services tout en respectant les contraintes budgétaires.

Aéronautique, hydrologie, coopération régionale

La démarche des Assises n'est pas définie précisément a priori. Pour prendre une image météorologique, la journée du 24 mai permettra de « prendre la température ». En fonction des résultats obtenus, la démarche sera précisée et un calendrier de réunions sera établi pour atteindre les objectifs spécifiques sus-mentionnés. Les thèmes abordés le 24 mai pourront en tant que de besoin être approfondis et d'autres thèmes (sécurité civile, énergie, agriculture, etc.) seront abordés dans la suite de la démarche.
  • Aéronautique. Les prévisions météorologiques pour le secteur aérien sont cadrées par des réglementations précises qui permettent de maintenir le taux d'accident à un niveau extrêmement faible. En impliquant les compagnies aériennes, les gestionnaires d'aéroports et la direction de l'Aviation civile, est-il possible de compléter les prévisions « réglementaires » pour permettre, par exemple, d'optimiser les rotations sur les îles ou encore de minimiser la consommation de carburant sur les vols ?
  • Hydrologie. A l'aide de nouveaux outils (modèle de prévision à maille plus fine, lames d'eau radar, etc.) et en consolidant/créant des partenariats, comment mieux appréhender la sécheresse et les pluies extrêmes ? Comment développer une meilleure aide à la décision des personnes/entreprises/institutions devant y faire face ?
  • Coopération régionale (dans le domaine de la météorologie et de la climatologie). Cet atelier se déroulera en anglais avec la participation de représentants de services météorologiques de la région. Comment mieux articuler les nombreux projets impliquant les services météorologiques de la région Pacifique pour mieux pérenniser leurs résultats ?

 

 

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